Constructeur de voitures de course depuis 2013, Onroak Automotive a démontré son savoir-faire dans les plus grandes courses d’endurance moderne. En s’appuyant sur cette expérience et disposant des moyens humains, techniques et logistiques nécessaires, Onroak Automotive propose également la restauration, la préparation et l’exploitation de voitures de course modernes et anciennes.
Le Mans Classic, rendez-vous incontournable des passionnés d’endurance classique, a accueilli ce week-end pour sa 9ème édition pas moins de 135.000 spectateurs et plus de 700 autos datant de 1923 à 2016. Onroak Automotive était évidemment de la partie, avec une Morgan LM P2 2013 et une Pescarolo LM P1 2007 pour les démonstrations des Global Endurance Legends, et une Lotus Elan 26R de 1965 et la Duckhams de 1972 engagées respectivement dans les plateaux 4 et 5.
Cette dernière, qui affichait déjà à son palmarès une 12ème place aux 24 Heures du Mans 1972, a remporté le plateau 5 du Mans Classic 2018, face aux puissantes Lola T70 et agile Ligier JS3. Emmenée par Jacques Nicolet, la Duckhams #38 a en effet terminé les trois courses aux 5ème, 2ème puis 1ère places, se classant ainsi lauréate du classement combiné final.
Le châssis de la Duckhams a été restauré et préparé dans les ateliers d’Onroak Automotive du Mans et son moteur V8 Ford Cosworth reconstruit par Sodemo, une collaboration entre les deux sociétés du groupe Everspeed.
En parallèle des six plateaux du Mans Classic, les Global Endurance Legends, proposaient deux séances de démonstration de 30 et 35 minutes réservées aux GT et sport-prototypes des années 1990 et 2000.
Fort de son histoire et de ses savoir-faire en matière de préparation de sport-prototypes récents, Onroak Automotive a ainsi pris en charge pour le compte de ses propriétaires la révision, la préparation et l’exploitation de deux sport-prototypes conçus en leur temps par les ingénieurs du bureau d’études d’Onroak Automotive :
– la Pescarolo 01 LM P1, 3ème des 24 Heures du Mans 2007
– une Morgan LM P2 de 2013
Son propriétaire Jean-Marc Merlin a ainsi pu redécouvrir la Morgan LM P2 avec laquelle il avait participé en 2013 aux 24 Heures du Mans, arborant toujours la célèbre livrée Art Car.
Au volant de la Pescarolo LM P1 qui avait terminé les 24 Heures du Mans 2007 en 3ème position, derrière Audi et Peugeot, Henri Pescarolo et Jacques Nicolet se sont succédés, avec le même enthousiasme.
Figure des 24 Heures du Mans avec 33 participations dont 4 victoires, Henri Pescarolo a repris la célèbre piste avec beaucoup de plaisir. En sortant de la voiture, il plaisantait avec Jacques Nicolet :
« Je te remercie de m’avoir permis de conduire ma voiture car quand j’étais à la tête de mon écurie, j’avais des pilotes et il fallait que je les laisse conduire ! » Il précisait également : « Je n’ai pratiquement jamais conduit de voiture avec paddle shift, avec autant d’appui, et être à l’air est quelque chose que j’adore, comme à l’époque de Matra. C’est le bonheur absolu, le bonheur intégral. Je n’ai pas essayé de trouver les limites car je tenais avant tout à te la ramener intacte. »En sortant de la voiture, Jacques Nicolet partageait le même enthousiasme : « C’était un vrai moment de plaisir avec des sensations incroyables mais malheureusement trop court. Ça donne une bonne idée de ce que peut préfigurer une nouvelle catégorie de véhicules historiques LMP. C’était vraiment fantastique de rouler avec ces voitures utilisant les anciennes motorisations – dans mon cas aujourd’hui le V10 Judd -, et de faire ça en toute sécurité avec des coques et crash boxes en carbone. »