Val de Vienne : Jour 2, dimanche

Communiqué de presse

LA SYNTHESE DU DIMANCHE : Onze très belles courses disputées dans une ambiance estivale, il n’en fallait pas plus pour combler le public du circuit de la Vienne.

LES VAINQUEURS : Sur les plateaux du Championnat de France Historique des Circuits, seul le Trophée Lotus a fourni un vainqueur différent de celui de la veille en couronnant Xavier Jacquet à la place de Pascal Métayer. Ailleurs, François Belle (Formula Ford Historic), Frédéric Rouvier (F3 Classic), Lionel Robert (Formule Renault Classic), Benoît Romac (GT Classic), Pascal Gerbout (SportProtosCup), Franck Quagliozzi (Youngtimers GTI Cup) et Jean-François Besson (Maxi 1300 Series) ont tous mis ce dimanche à profit pour doubler la mise, rejoints au palmarès de l’étape par Ghislain Gaubert et Nicolas Chambon, les lauréats du double plateau de l’Asavé.

LE FAIT DU JOUR : On retiendra la frayeur de Jean-François Besson, lâché par son moteur dans le dernier virage alors qu’il venait de dominer le plateau du Maxi 1300 Series pour la seconde fois du week-end. Le champion local a néanmoins réussi à franchir la ligne d’arrivée sur son élan, d’un souffle devant ses poursuivants !

LA DECLARATION : « Je me régale à rouler sur ce circuit et cela a été pour moi une course sans histoire. Réunir les deux plateaux de l’Asavé était une excellente initiative » (Ghislain Gaubert, vainqueur de la course de l’Asavé).

AU FIL DE LA JOURNEE

SportProtosCup / Courses 1 et 2

Pilotes engagés : 19 – Le Top 5 : Course 1 : 1.Gerbout (Osella Alfa), 2.Fraisse (Lucchini Alfa), 3.Lagarrigue (Lucchini Alfa), 4.F.Dougnac (Epsilon Alfa), 5.Groppi (Tiga SC82), etc. Course 2 : 1.Gerbout, 2.Fraisse, 3.Lagarrigue, 4.A.Dougnac, 5.L.Groppi, etc.

En deux mots : Auteur de la pole samedi aux commandes de son Osella PA8, Pascal Gerbout confirme ses bonnes dispositions dès la course 1 du matin en menant l’épreuve de bout en bout. Jamais réellement décroché, Thibault Lagarrigue évolue longtemps à la tête de ses poursuivants, avant de se faire ravir sa deuxième place par l’autre Lucchini Alfa de Remi Fraisse en toute fin de course. Pointés dans le top 5, Francis Dougnac et Pierre Groppi remportent leurs catégories respectives. L’après-midi, la course 2 offre à tous l’occasion de disputer le match retour. Impérial, Pascal Gerbout s’y montre à nouveau intouchable en creusant un bel écart sur les Lucchini de Remi Fraisse et Thibault Lagarrigue dès les dix premières minutes de ronde. La seconde partie de la course confirme cette hiérarchie et permet au pilote de l’Osella de réaliser le doublé. Derrière les deux Lucchini, Laurent Groppi rappelle qu’il fut l’un des meilleurs pilotes de sa génération en hissant la Tiga paternelle au quatrième rang, juste devant l’Espison de la famille Dougnac pilotée cette fois par le fils Alexandre.

Asavé Racing 65 et Asavé 66-81 / Course unique

Pilotes engagés : 23 – Le Top 5 : Asavé 65 : 1.Chambon (Shelby Cobra), 2.D.Gruau/Boissy (TVR Griffith 400), 3.Julien (Lotus Elan), 4.Augey/Guerardelle (MGB), 5.Deleplanque (TVR Grantura), etc. Asavé 66-81 : 1.Gaubert (Porsche 911 RSR), 2.Regnier (Porsche Carrera 6), 3.L’Eplattenier (Porsche 911 SC), 4.Dauxerre/Ardilouze (Porsche 911 SC), 5.Piat (Porsche 911 SC), etc.

En deux mots : A titre exceptionnel, les deux plateaux de l’Asavé partagent la même course d’une heure en ce dimanche matin. Leurs leaders respectifs, Gislain Gaubert (Porsche 911 2,8 RSR) et Didier Gruau (TVR Griffith 400) imposent logiquement leur rythme en début de course et atteignent le cap de l’ouverture de la fenêtre des arrêts aux stands séparés de seulement 6’’. A ce stade, suivent à plus d’une vingtaine de secondes les Porsche 911 de Julien Gruau et de Laurent Groppi. Bien moins heureux, José Beltramelli (Chevrolet Corvette), éliminé dès le premier tour sur un bris de boîte, et Damien Kohler (Diva GT) sont déjà « out ». Une fois l’épisode des arrêts achevé, Ghislain Gaubert attaque les vingt dernières minutes nanti d’une solide avance sur Claude Boissy (qui a relayé Didier Gruau au volant de la TVR) et Julien Gruau, malheureusement contraint à l’abandon peu après. Sans surprise, Ghislain Gaubert remporte le « scratch » alors que Nicolas Chambon (Shelby Cobra), en pleine bagarre avec Sylvain Regnier (Porsche Carrera 6) en fin de course, finit par ravir la victoire du plateau « 65 » à Claude Boissy dans le dernier tour.

Trophée Lotus / Course 2

Pilotes engagés : 26 – Le Top 5 : 1.Jacquet, 2.Cazalot, 3.Métayer, 4.Koenig, 5.Bernard (tous sur Lotus Seven).

En deux mots : On ne change rien aux bonnes habitudes à la tête du peloton des Lotus Seven et Caterham. Comme la veille, Xavier Jacquet et Pascal Métayer entament leur « mano à mano » dès les premiers tours, suivis de Florent Cazalot. Sans complexe, ce dernier finit par se glisser entre eux, puis à effectuer une apparition en tête à mi-course. Plus intense que jamais, leur bataille se poursuit ensuite à l’avantage de Xavier Jacquet, tandis que Dominique Vulliez et Philippe Koenig viennent également s’y mêler. A deux tours de l’arrivée, tout ce beau monde est encore réuni en à peine plus de deux secondes, soit la promesse d’un dernier tour incroyablement disputé. Xavier Jacquet, Florent Cazalot et Dominique Vulliez franchissent ainsi la ligne d’arrivée dans la même seconde, immédiatement suivis de Pascal Métayer, peu habitué à une telle place, et Philippe Koenig. Ces deux derniers remontent finalement d’un rang sur le tapis vert suite au déclassement de Dominique Vulliez.

Challenge Formula Ford Historic / Course 2

Pilotes engagés : 29 – Le Top 5 : 1.Belle (Lola T540), 2.Ducharne (Lola T540), 3.Brunetti (Merlyn MK20), 4.Crocker (Ray F72), 5.Deverly (Lola T540), etc.

En deux mots : Auteur d’un départ plutôt moyen, le vainqueur de la veille, François Belle, se fait immédiatement subtiliser la vedette par Xavier Michel et l’étonnant Louis Ducharne. Rapidement remonté à la deuxième place, le leader du challenge atteint le cap de la mi-course avec 3/10 de retard sur Xavier Michel et un Louis Ducharne blotti dans ses roues. C’est à cet instant qu’une sortie de piste entraine la neutralisation momentanée de la course. Le peloton repart ainsi groupé pour les cinq derniers tours, François Belle profitant de l’occasion pour se porter au commandement. Xavier Michel écopant parallèlement d’un Drive-through pour non-respect de la « route de course », la course tourne définitivement à l’avantage du pilote Palmyr, qui s’impose avec 6’’3 de bonus sur Louis Ducharne et à peine plus sur Stéphane Brunetti. Auteur d’une superbe remontée, ce dernier remporte la classe A devant Alan Crocker et Pierre-Alain Lombardi.

Trophée Formule Renault Classic / Course 1

Pilotes engagés : 15 (24 avec la F3 Classic) – Plateau commun avec le Trophée F3 Classic – Le Top 5 : 1.L.Robert (Martini MK48), 2.Monnet (Martini MK41), 3.Mottez (Martini MK51), 4.Châteaux (Martini MK54), 5.Domas (Martini MK54), etc.

En deux mots : « Nelson » absent de cette seconde course, Lionel Robert s’échappe dès les premiers tours au volant de la Martini MK48 jusqu’alors utilisée par son fils Antoine. Troisième du général à l’arrivée, dans le sillage direct des deux premières F3, le Manceau relègue à bonne distance, Jean-Charles Monnet, Bruno Mottez et Jean-Baptiste Châteaux, regroupés en deux secondes à l’instant de rallier l’arrivée. Comme en course 1, la première place des Formule Renault 1721 « atmo » revient au jeune Viny Beltramelli.

Trophée F3 Classic / Course 1

Pilotes engagés : 9 (24 avec la FR Classic) – Plateau commun avec le Trophée Formule Renault Classic – Le Top 5 : 1.Rouvier (Martini MK31), 2.Jackson (Chevron B43), 3.Vallery-Masson (Ralt RT3), 4.Jacobs (Ralt RT3), 5.Tavarès (Chevron B47), etc.

En deux mots : Selon un scénario bien rôdé, Frédéric Rouvier se porte immédiatement au commandement devant Ian Jacobs et Laurent Vallery-Masson, qui abandonne sa troisième place à Simon Jackson dès le cinquième passage.

Parti du fond de grille après sa sortie de piste de la veille, ce dernier cravache ferme pour réduire son retard sur le duo de tête à coups de records du tour. A mi-course, une brève neutralisation lui apporte une aide salvatrice, si bien que les trois premiers se retrouvent au contact à l’instant de la relance, à six tours de l’arrivée. Ian Jacobs perd alors très vite pied suite à un sévère contact contre un rail, laissant Frédéric Rouvier aux prises avec Simon Jackson pour la fin de course. L’ordre reste néanmoins inchangé sous le drapeau à damier, le Français conservant 1’’9 d’avance sur le Britannique. Derrière eux, Laurent Vallery-Masson signe son second podium du week-end, tandis que Carlos Tavarès, cinquième, obtient son meilleur résultat depuis ses débuts en F3 Classic.

Trophée GT Classic et Supertouring Revival / Course 1

Pilotes engagés : 7 – Le Top 5 : 1.Romac (Porsche 993 GT2), 2.Mathieu (Porsche 964), 3. Bouchet (Porsche 964), 4.Chollet (Porsche 944 turbo), 5.Terral/Terral (Hommell RS2), etc.

En deux mots : Comme lors de la course 1, disputée le samedi après-midi, il n’y avait pas grand suspens à attendre de cette seconde rencontre du GT Classic. En manque d’adversaires suffisamment bien équipés pour rivaliser avec sa Porsche 993 GT2, Benoît Romac boucle une nouvelle fois les 40 mn de course en vainqueur devant les Porsche 964 de Sébastien Mathieu et d’Alain-Jean Bouchet.

Youngtimers GTI Cup + Roadster Pro Cup/ Course 1

Pilotes engagés : 26 – Le Top 5 : 1.Quagliozzi (Honda Civic), 2.Benjamin (Honda Civic), 3. Deschamps (Mazda MX-5), 4.Gosset (Mazda MX-5), 5.Ariscon (Mazda MX-5), etc.

En deux mots : incontestable leader de la GTI Cup, Franck Quagliozzi prend ses distances sur le reste des troupes dès les premiers tours. Comme en course 1, Damien Benjamin s’installe à la deuxième place de façon aussi durable au volant de sa propre Honda Civic. Au terme des 25 mn de course, les deux hommes rejoignent l’arrivée dans cet ordre malgré un passage inopiné du leader par les stands, alors que François-Xavier Basse place sa 205 GTI 1.9 au troisième rang de la « Cup ». Du côté des Mazda de la Roadster Pro Cup, Tony Deschamps et Philippe Gosset donnent une nouvelle fois le bon exemple en croisant le fer tout au long de la course. Roues dans roues, ils terminent dans cet ordre en laissant à Nicolas Ariscon le soin de compléter le tiercé gagnant de ce dimanche.

Maxi 1300 Series / Course 1

Pilotes engagés : 20 – Le Top 5 : 1.Besson (Alpine A110), 2.Gagnard (Ford Escort), 3.E.Thiéfain (Cooper S), 4.Gandini (Jem GT), 5.Julien (Cooper S), etc.

En deux mots : Bien décidé à rendre une copie parfaite sur son circuit de prédilection, Jean-François Besson prend immédiatement la course à son compte comme la veille et passe la mi-course en leader devant un tumultueux trio composé d’Enzo Thiéfain, Philippe Gandini et Guillaume Gagnard. Derrière l’Alpine A110 du pilote charentais, solidement installé en tête, ces trois hommes prolongent leur bataille jusqu’au moment où Philippe Gandini part à la faute. L’ultime rebondissement intervient dans le dernier tour : victime d’une coupe électrique, Jean-François Besson passe la ligne d’arrivée au ralenti, mais sauve néanmoins sa victoire (pour 2’’6) face à Guillaume Gagnard et Enzo Thiéfain !

LES PLATEAUX INVITES

Legends Cars Cup (Endurance)

Pilotes engagés : 29 – Le Top 5 : 1.Morisset, 2.Sonntag, 3.Fastres, 4.Grippon/Dilmi, 5.Detry/De Saeger, etc.

En deux mots : Les vainqueurs des deux courses sprint du samedi sont de nouveau à la fête à l’arrivée de cette endurance de 40 mn. Antoine Morisset s’impose ainsi devant Maxime Sonntag, tandis que le Belge Guy Fastres complète le dernier podium du week-end. Rendez-vous à Magny-Cours, où la Legends Cars Cup sera à nouveau au programme de l’Historic Tour, pour l’ultime rencontre de la saison.

Trophée Formule Ford Kent Zetec (Course 1)

Pilotes engagés : 19 – Le Top 5 : 1.Lebreton (Van Diemen RF00Z), 2.Horion (Van Diemen RF91), 3.Kozyreff (Reynard 88FF), 4.Beloou (Van Diemen RF90), 5.Tomsen (Van Diemen RF90), etc.

En deux mots : Déjà sacré lors de la course du samedi, Maxime Lebreton repart de plus belle et sans avoir cette fois à repousser les assauts de l’autre Zetec d’Augustin Sanjuan. Leader de bout en bout, il s’impose avec une solide marge de sécurité sur les moins puissantes versions Kent du Monégasque Geoffroy Horion et de l’homme-orchestre du trophée, Michel Kozyreff